samedi 12 mai 2007

Peut-on et faut-il être démocrate?!

Cela peut sans doute paraître une question provocante, mais les problèmes profonds des sociétés modernes sont issus de tant de non-dits, de dogmes et de tabous, que si l'on veut en sortir (mais ce n'est pas certain qu'on le veuille vraiment...) alors il faudrait non pas 'rénover' mais 'refonder' totalement le paradigme de la société!
Le problème posé l'a été, en fait, en filigrane de la campagne de Monsieur Sarkozy.
Quelque soit l'habillage qui est en fait, la droite représente l'ordre, l'élitisme et le capital : "don't bite hand wich feeds you!" pouvait-on lire sur un grand mur d'un faubourg de Lyon. Les seigneurs accordent subsistance et protection en 'echange' de l'obéissance et du travail. L'égalité est un terme très ambigue, au sens que la diversité des attributs et qualités d'un individu étant phénomènale, on peut tendre vers une égalité de droit et jamais vers une égalité de vie: tout le monde ou presque a le droit de voter, mais presque personne peut passer trois jours sur un yacht.
La gauche quant à elle, propose une démocratie participative, et l'extreme gauche veut une autogestion. Elle a perdu cette élection présidentielle parce que les gens avaient le choix entre "du pain et des jeux", d'une part, et la participation aux choix (très restreints) de fonctionnement de la société. Les gens, en majorité, ne sont par principe ni de droite, ni de gauche, puisque ce que tout le monde veut, c'est l'élévation d'une vie de survie vers un épanouissement de soi ("pyramide de Maslow" : cf autre article à venir). Alors comment pouvait-on, et pourquoi devait-on choisir entre manger à sa fin ou être libre, ou bien choisir entre l'incertitude et la soumisson?
La démocratie réelle, qui consiste en une libre organisation des gens à vivre comme ils l'entendent, n'est donc pas compatible avec une quelconque soumission à des gens ou des systèmes. La droite ne peut donc être démocratique, puisque basée sur sur un système de dominants/dominés. La gauche non autogestionnaire, dépendante des moyens de production qui ne lui appartiennent pas, ne peut proposer que des arbitrages entre fromage ou desserts. Le courant autogestionnaire évoque trop une autre dictature: celle du prolétariat (en principe provisoire, mais...) et rejette toute transcendance. L'extrême droite rabache des slogans éculés de grandeur de la France, de valeurs de la famille. Enfin le centre, qui semblerait l'équilibre juste entre deux visions totalement irréductibles (sans denominateur commun), ne pourrait émerger que par un paradigme radicalement différent de la politique.
La démocratie n'est-elle qu'une utopie ? Certains même commencent à se demander si c'est vraiment la meilleure forme de gouvernance...
Liberté, égalité, fraternité? Un songe creux et hypocrite?

En Vérité, toutes ces questions sont fondamentalement insolubles pour la nature actuelle de notre conscience, qui est fondée sur la dualité et l'auto-hypnose collective. Seule une révolution radicale de la conscience transcendera notre triste condition humaine!

mardi 17 avril 2007

Samsâra: le sombre royaume des hommes

Les hommes n'ont-ils d'autres destin que de s'agiter nuisiblement sur le dos de notre vielle planète? A en croire les médias, non! Tout n'est que guerres, catastrophes, maladies, soufrances. Celà permet à chacun de se résigner à cette petite vie en montrant les difficultés que les autres ont aussi à vivre. Celà crée en plus des évènements qui comblent la vacuité de nos existences.
Et Narcisse passe ainsi sa pauvre vie à contempler son reflet et son inactivité, puni de n'avoir pas honoré toutes les merveilleuses Beautés qui s'offraient à lui...

Ainsi ce monde pourrait-il dépérir de ne pas percevoir la transcendance et de refuser de l'incarner.


dimanche 1 avril 2007

Le bonheur est contagieux

Le site REVOLITION
Et s'il suffisait d'être heureux pour changer le monde ?

propose que chacun puisse consacrer cinq minutes de son temps chaque jour à être heureux.

Etre rayonnant, cela fait déjà du bien à soi-même! Et pour son entourage, ça ne peut pas faire de mal, sauf à quelques jaloux...


mercredi 28 mars 2007

Transmutation de la Vie

Si l'on veut vraiment que la vie évolue, qu'elle tienne les promesses des boutons de roses et des nouveaux-nés, que la souffrance, la maladie et la mort ne finissent pas par la gâcher, il nous faut autre chose que des bonnes intentions : l'Enfer en est pavé! Quelque chose d'abstrait/concret qui tuerait la mort, parce que l'on pressent bien qu'il ne manquerait pas grand chose pour que la Vie soit enchantée, si on la laissait vivre...

Parmi les expressions possibles et valides de Celà qui changerait Vraiment le Monde, on trouve dans notre culture occidentale la 'pierre philosophale' qui transformerait tout ce qu'elle touche en merveille(s). Mais l'alchimie dans sa formulation passée ou même modernisée n'est pas une voie 'grand public', c'est pour celà que j'ai laissé le verbe 'transformer' au conditionnel.
Par ailleurs la méditation, sous ses nombreuses formes et variantes occidentalisées ou non, peu permettre à un public plus large en quête de mieux vivre de se sensibiliser. Le chemin spirituel personnel peut permettre à chacun de trouver la paix, la force de survivre, la sérénité, voire la compréhension suprême de l'Esprit et le Nirvana. Et celà contribue à une évolution générale de la conscience, et c'est tant mieux! Mais il s'agit toujours d'une Libération hors ou au-delà de ce monde... Le Paradis est ailleurs et plus tard...

Mais à cette demande plus ou moins consciente de changement radical de notre vie, de plus en plus d'approches concrètes/abstraites, institutionnalisées ou non émergent. Parmi celles que je trouve les plus profondes et pertinentes, il y a la Sophrologie, le Shivaïsme tantrique, le Xi-Gong, le Zen, la Poésie, à condition qu'elles soient bien transmises. Le dogmatisme et l'intégrisme des petits chefs n'est jamais loin... En allant jusqu'au sommet des possibilités de ces voies, on peut aller au delà de la seule (mais déjà merveilleuse) purifcation de sa conscience, pour commencer à pressentir, voire 'toucher du doigt' la 'substance' même de l'Univers.
De récentes et expérimentales formulations ont vu le jour sur papier et/ou sur le net :
"Nos pensées créent le monde" de Vahé Zartarian;
"Core Gem" de Olivier Lockert.
Ces démarches ouvrent des voies passionnantes et c'est à chacun de se faire sa propre Vérité et sa propre expérimentation. Elles donnent de nombreuses clés et leur mode d'emploi pour rien moins que de 'participer' à l'enchantement de la Vie, c'est à dire de devenir co-créateurs.
Pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux mais qui ne sont pas des têtes brulées, c'est l'embarquement assuré pour la grande aventure! Pour les autres, la grande majorité, j'envisage un "centre de ressources" tout aussi excitant, mais plus accessible, plus posé et plus profond.

<< Le ciel ouvre ses voiles,
Et les conquistadores
Vont mettre les étoiles
Au fond d’un coffre-fort!

Va t’en vite ! Va t’en vite ! Le monde meurt...
Quitte, quitte! Quitte, quitte! Tes frères, tes soeurs…
>>
Chanson de Francisco Florès et Serge Lama, chantée par Nana Mouskouri (1970)





jeudi 8 mars 2007

Elections présidentielles et projet de société

Un site (pluralisme.org) m'a permis de trouver enfin une liste de candidats à la candidature et propose une pétition pour que "tout le monde" puisse se présenter. Le fait que seuls les candidats jugés 'représentatifs' par des 'représentants' pourront être présentés au peuple pose une question de démocratie évoquée dans les médias mais peu débattue...
Plutôt que 500 signatures, et pourtant aussi pour limiter le "n'importe quoi!" dans les candidatures, on pourrait plutôt imposer aux candidats qu'ils publient un dossier de pré-candidature clair et standard qui comprendrait :
* un exposé philosophique de leur vision/conception du monde idéal (place de l'humain dans la nature).
* un discours sur la stratégie nécessaire, selon eux, pour aller vers ce monde.
* un plan concret d'application (ressources, actions, évaluations).
Un comité "indépendant" et "transparent" rendrait compte au public des 10 (par exemple pour limiter) candidatures retenues. Les critères de classement seraient ceux d'un "bien commun" déjà existant (Unesco, Charte des droits de l'Homme, "Liberté-Egalité-Fraternité, etc..) ou bien à définir par des "états généraux".
Celà permettrait d'augmenter la clarté du débat, de les comparer, d'en discuter. La démocratie ne serait plus confisquée par/pour quelques uns et/ou délaissée par les citoyens parce qu'ils sentent qu'ils n'ont plus prise sur le monde. La 'res publicae' serait un processus permanent de citoyenneté, éclairée par des orateurs (scientifiques, politiques, philosophiques, économiques, etc) , mais toujours décidée par les gens.
C'est donc une autre république non partisane, où l'on parlerait d'autre chose que de l'argent, du pouvoir, des Dieux (le mien est le seul vrai, obéissez-Lui)! Mais j'ai rêvé tout haut et ne me pardonnez point, surtout! La subversion est toujours passible de prison en France...

mardi 16 janvier 2007

Le meilleur paradigme ?

La formulation la plus avancée, la plus globale et la plus proche de ma perception du monde est celle de James N. Rose : le paradigme de l'INTEGRITE . C'est grandiose!

Bien que que très clair dans son expression, la densité, l'étendue et la profondeur du sujet méritent une traduction (anglais, scientifique, philosophique, etc. ->français!) et quelques débats.

D'autant plus que la tradition française 'des Lumières' semble avoir avoir du mal à revenir au bercail (comme le disaient déjà Jean Jacques et son ami(!) Voltaire...).

{Désolé du ton sardonique que je ne peux m'empêcher de prendre en parlant de la grande majorité de mes 'compatriotes'!}

jeudi 11 janvier 2007

La Vie est merveilleuse! (2 de 3)

Pour vivre ou survivre donc, un être vivant se sert (ou pas) de sa connaissance, de son instinct, de ses acquis, de ses facultés et de son expérience pour orienter (ou pas) 'sa' vie vers la concrétisation de ses 'idées'. La branche scientifique qui étudie celà est l'éthologie qui a produit aussi la psychologie (dans son aspect 'béhavioriste'). On peut donc classer les entités matérielles en :
* particules élémentaires :quarks, particules, atomes, molécules, agregats
* structures vivantes élémentaires : cellules 'végetales', paramécies, virus
* animaux : structures vivantes complexes
* humains : animaux doués de paroles, de raison
(?) et de volonté.
Les différentes branches des sciences s'aperçoivent de nos jours qu'il est difficile de tracer des frontières précises entre ces quatre stades (voir les théories du floue, du chaos, de l'entropie, des neuro-sciences, etc.).
Dans le fond, créationnistes/religieux et évolutionnistes/scientifiques sont à renvoyer dos à dos puisque crispés sur leur position :
- certes il y a évolution, mais de 'quoi' {la grande question philosophico-scientifique actuelle est "le monde existe-t'il?", car même l'énergie semble une émanation du vide!} ?
- certes il y a création, mais pourquoi ? par quoi?, comment? (les cinq 'W' anglo-saxons n'y suffiraient pas : who, why, when, where, how!)
Et aussi la propre classification des uns pour/par les autres en
créationnistes/religieux et/ou évolutionnistes/scientifiques a-t'elle toute la palette de nuances possibles... (Mais où sont les poètes?)
Les uns et les autres ne sont finalement que des humains qui souffrent et s'interrogent... Alors qu'ils laissent leur arrogance, leur rôle socio-professionnel, leur bêtise, leur découragement pour échanger sans dogme, et construire un monde épanoui autour de la question "qu'est ce que Vivre ?" Mais je rêve, pardonnez-moi!
Et si on vivait sans eux? Chiche?
A suivre...

mardi 9 janvier 2007

Evolution contre création ?

Un article du Monde propose une critique de livre "Dieu versus Darwin?". L'auteur de la critique semble déçu :
<< La position sur ce débat de Jacques Arnould, dominicain, théologien et historien des sciences, n'est pas tranchée. Il ne s'agit pas, selon lui, de choisir entre Dieu et Darwin, mais de concilier la foi et la raison, étant entendu que l'espèce humaine ne peut se passer ni du labeur des scientifiques ni de la croyance religieuse.
Samuel Blumenfeld >>
A mon sens, il n'y a pas à concilier les deux ou trancher pour l'un ou l'autre. C'est le vieux problème de la qudrature du cercle... Les approches actuelles de non dualité ne résolvent rien non plus. L'approche de Theilard de Chardin (l'alpha et l'omega), bien que galvaudée est toujours boudée par la religion autant que par la science. Pourtant, la Vérité est connue depuis la nuit des temps!
Elle s'appelle la 'gnose' (excusez mon blasphème!).

dimanche 7 janvier 2007

La Vie est merveilleuse! (1 de 3)

Le titre est-il, en soi, une provocation? Oui et non, en fait...

Entre la naissance et la mort, et pour la grande majorité des gens, on constate quand même très objectivement que les moments de joie et bonheur sont minoritaires par rapport aux instants neutres ou aux moments de souffrances physiques et/ou psychologiques.

Par instants neutres, j'entends ceux qui se sont passés sans laisser d'impressions ou de souvenirs particuliers; ils représentent la grande majorité (99%?). Il n'en demeure nulle trace dans les propos des anciens si on avait le temps de les écouter. Buvons, buvons les eaux du Lhetal ou regardons la télévision; c'est déjà ça de passé!

Pour les moments de bonheur, ne dit-on pas que les gens heureux n'ont pas d'histoire? Aussi, on en est peu conscient...

Quant aux moments douloureux, pénibles ou insatisfaisants, ils alimentent sans fin nos quotidiens : dans le vécu, dans les conversations, dans les romans, dans le multimédia. Et le même film repasse sans cesse : "pourquoi est-ce arrivé?"; "comment aurait-on pu l'éviter?"; "pourra-t'on réparer celà?", etc.

Aussi, un E.T. qui débarquerait en mission d'études sur Terre pourrait consigner dans son rapport : "Vivre sur cette planète consiste pour ses habitants à résoudre des problèmes." Et si nous avions la chance de lui demander "C'est vrai, mais d'où vient le problème?" Il répondrait sans doute "N'existant pas, je ne puis te répondre! Alors, demande à l'auteur de ce blog!"

Suite...

vendredi 5 janvier 2007

Bonne Année ?


Bien sûr, à chaque changement d'année nous souhaitons à nos proches une 'bonne année' et c'est aussi l'occasion de savoir ce que l'on souhaiterait 'de mieux' pour nous et pour le monde. Bon! C'est l'intention qui compte!

Mais en ces temps désenchantés, de plus en plus de personnes trouvent que cela est vain... Certains, parait-il, revendent même leur(s) cadeau(x) de Noël!

Heureusement pour nous, p'tits français, on a les élections présidentielles! Et toutes 'nos' élites qui rivalisent de talents, de compétences, d'intellligence même, pour notre bien... Mais on dit que la plus belle fille du pays ne peut offrir que ce qu'elle a!

Ah, le manège enchanté, Pollux et Zébulon! Encore un petit tour?
NON?! Bon! C'est d'accord, on ne va même plus faire mine d'y croire...
On tourne en rond, et le monde ne tourne pas bien rond...

Alors, cette année, votez pour Vous! Enchantez-Vous!
{ J'entends déjà des petites voix dire : "oui, mais comment ?" }